Un jeune couvreur meurt alors qu’il travaillait sous 39ºC
Les couvreurs et les ouvriers en général qui travaille sur les chantiers extérieurs sont spécialement exposés en cette période de canicule. Bien qu’il y ait des consignes particulières de l’organisme paritaire du secteur chargé de la prévention des accidents du travail pour ces métiers et pour les ouvriers en général, ce mercredi, un jeune couvreur âgé de 33 ans travaillait sur un chantier extérieur sur la commune de Sel-de-Bretagne, au sud de la commune Rennes, alors que les températures avoisinaient les 38ºC à 39°C. À 17 h 45, il a été pris d’un malaise, sans faire de chuter.
Même s’il ait été rapidement pris en charge par les secours, l’homme est décédé à son arrivée à l’hôpital de Rennes. Une autopsie aura lieu pour déterminer si la canicule est à l’origine de ce malaise mortelle. « À ce temps il est trop tôt pour déduire la moindre conclusion sur les circonstances du décès », a indiqué le procureur de la République, interrogé par journal.
Pour information, le travail du bâtiment et des travaux publics est soumis à des obligations très particulières en cas d’épisode de ce genre. Les sociétés doivent fournir au moins quatre litres d’eau « par jour et pour chaque travailleur » et aussi prévoir « un local pour se reposer adapté aux conditions climatiques » ou « bien aménager le chantier » afin de permettre « de prendre de pauses », précise le plan canicule. L'Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics recommande de réaliser les tâches lourdes tôt le matin, et de fournir des aides à la manutention et de privilégier le travail d’équipe, pour que les ouvriers puissent veiller les uns sur les autres et par la suite travailler dans les bonnes conditions. Une vigilance est « impérative » dès que la température dépasse les 31 degrés et doit être renforcée pour les interventions sur les enrobés routiers et sur les toits.